Les 6 picidés auvergnats ... à l'oreille
Comment les identifier les yeux fermés
Description et comparaison détaillées de leurs manifestations sonores

Table des matières

  1. Généralités
    1. Quelques particularités notables
    2. Régime alimentaire (simplifié)
    3. Tambour et martellements
    4. Identification par les tambours
    5. Qui chante, qui tambourine ?
    6. Références générales
  2. Détails sonores par espèce
    1. Glossaire / Abréviations
    2. Pic épeiche (Dendrocopos major)
      1. Tambour
      2. Martellements
      3. Cris
    3. Pic mar (Dendrocoptes / dendrocopos medius)
      1. Chant
      2. Tambour
      3. Martellements
      4. Cris
    4. Pic épeichette (Dryobates / dendrocopos minor)
      1. Chants (ou cris ?)
      2. Tambour
      3. Martellements
      4. Cris
    5. Pic noir (Dryocopus martius)
      1. Chant
      2. Chants (ou cris ?)
      3. Tambour
      4. Martellements
      5. Cris
    6. Pic vert (Picus viridis)
      1. Chant
      2. Chants (ou cris ?)
      3. Tambour
      4. Cris
    7. Pic cendré (Picus canus)
      1. Chant
      2. Tambour
      3. Cris
    8. Torcol fourmilier (Jynx torquilla)
      1. Chant
      2. Cris
  3. Comparaisons en vis à vis
    1. Tambour
    2. Martellements
    3. Cris
    4. Chant
    5. Chants (ou cris ?)
  4. Quizz sur concerts naturels
  5. Licence / Auteur
  6. Remerciements
  7. Emprunts / Attributions

Pic mar - Dessin au crayon de Romain Riols, 2012

---

Généralités

Quelques particularités notables

Si on les compare aux autres oiseaux, les pics se distinguent par quelques traits bien à eux :

  • vol lourd, puissant, bruyant, fortement ondulé la plupart du temps (sauf le Pic noir, au vol plus élégant),
  • pattes assez courtes et puissantes, avec 4 doigts aux griffes robustes, dont 2 portés vers l'avant et 2 portés vers l'arrière, facilitant la progression dans toutes les positions sur / sous les branches / troncs (exception : le Pic tridactyle, qui n'a que 3 doigts, et 1 seul dirigé vers l'arrière ; mais il n'est pas présent en Auvergne),
  • queue assez courte aux rectrices (les plumes) très raides permettant à l'oiseau de s'appuyer dessus et de s'en servir comme d'un levier lorsqu'il progresse par "bonds" en montant le long d'un tronc,
  • langue pro-tractile très longue, partie terminale de l'appareil "hyoïdien", système mécanique complexe de muscles, os et tendons s'enroulant derrière et sur le crâne en coulissant dans un canal adapté ; cette langue à l'extrémité collante et / ou pointue et munie de barbes anti-retour est très adaptée à la capture des proies dans les enfractuosités / galeries profondes et tortueuses dans le bois / sous les écorces / dans le sol,
  • bec généralement fort, assez long, aux extrémités tranchantes pour percer / tailler le bois, et poussant continuellement (sauf chez le Torcol),
  • activité très régulière de forage de cavités, toute l'année pour y dormir ou s'y réfugier des intempéries, et au printemps pour la nidification (sauf chez le Torcol) ; en cela, les pics sont de très efficaces pourvoyeurs de gites pour de nombreuses espèces d'animaux (oiseaux, chauve-souris, mammifères) et invertébrés (abeilles, bourdons, guêpes, ... etc), et en plus d'améliorer les capacités d'accueil des milieux naturels pour ces derniers, ils contribuent parfois même très probablement à l'expansion géographique de certaines espèces (ex: progression conjointe du Pic noir et du Pigeon colombin en Bretagne dans les années 1980-90).
  • ils deviennent généralement très discrets dès le début de la ponte, et jusqu'au milieu de l'élevage des jeunes au nid, ce qui ne facilite pas le repérage des loges ; chez certaines espèces, les juvéniles affamés peuvent ensuite devenir plus bruyants avec l'âge (Epeiche, Mar), mais chez la plupart, ils cessent leurs bourdonnements de quémande à la moindre alerte.
  • les partenaires des couples mettent longtemps à se rapprocher physiquement autant que nécessaire, car ils doivent chacun vaincre leur répugnance naturelle envers tout alter-ego ; cela se traduit donc par des parades qui peuvent sembler violentes ou agressives au point qu'il est parfois difficile de distinguer une poursuite "amoureuse" de la reconduite à la frontière d'un concurrent, une posture d'intimidation ou d'agression d'une attitude beaucoup plus "conciliante",
  • une seule nichée chaque année, sauf pour le Torcol, qui peut parfois en faire deux.

Régime alimentaire (simplifié)

Le monde des pics se divise en 2 catégories : celui des "croque-en-bois" et celui des "pinje-en-terre" (comme on pourrait le dire en langue gallaise, entre Rennes et Laval ;-).

  • les "croque-en-bois" sont plutôt forestiers, se nourrissent essentiellement dans les arbres, d'insectes et de divers autres invertébrés capturés souvent en attaquant le bois ou l'écorce des arbres, et plus généralement sur / sous / dans toutes les parties des arbres (feuilles, écorce, bois) : pic Epeiche, Mar, Epeichette,
  • les "pinje-en-terre" ont eux besoin de zones dégagées plus ou moins enherbées, où ils trouvent, en creusant le sol, les fourmis qui constituent l'essentiel de leurs proies : Vert, Cendré et Torcol.

Et le Noir ? Eh bien, c'est l'exception qui "confirme" la règle : il appartient à ces 2 catégories !

Tambour et martellements

Les pics se distinguent de la grande majorité des autres oiseaux par leur forte propension (voire compulsion) à cogner à coups répétés sur le bois (branche ou tronc) ; mais ils le font de 2 manières bien différentes qu'il convient de distinguer par leurs fonctions respectives :

  • les "martellements" : séries courtes de coups plus ou moins réguliers, sur un rythme généralement assez lent (pas plus de 2 ou 3 par s) ; sur des supports peu spécifiques, un peu partout ; ces coups peuvent avoir une fonction sociale : communication avec un partenaire ou un concurrent ; mais le plus souvent, le but est plus simplement alimentaire ou "architectural", et le bruit généré n'est pas recherché : il est le résultat d'une activité de forage dans un matériau sonore (bois, écorce) ; sauf quand il s'agit de sonder les écorces et de faire réagir les invertébrés qui s'y cachent et ainsi les forcer à se trahir par des bruits de déplacements ; attention toutefois, la Sittelle torchepot et les Mésanges charbonnière, nonnette et bleue (au moins) peuvent aussi marteller des graines dures (pour les casser), et ainsi émettre des bruits tout à fait similaires ...
  • le "tambour" : il correspond à une succession de coups plus nombreux, portés à grande vitesse (au moins 5 coups par s) ; il est beaucoup plus stéréotypé, chaque espèce ayant une dynamique vibratoire bien particulière : vitesse et intensité des coups, variations de ces grandeurs dans le temps, nombre de coups ou durée de la série, ce qui permet avec un peu d'habitude de reconnaître l'espèce de l'émetteur aussi "facilement" que s'il chantait ; d'ailleurs, le tambour a exactement les mêmes rôles qu'un chant chez d'autres espèces : séduire un partenaire et/ou éloigner les concurrents.

Identification par les tambours

Les 2 critères essentiels (et suffisants dans la plupart des cas en Auvergne) pour l'identification des espèces par leur tambour sont :

  1. la longueur (durée, en s),
  2. le rythme des coups et ses variations (nbre de coups par seconde, et accélération ou stabilité).

Les autres critères sont au mieux secondaires, et au pire trompeurs (ne pas en tenir compte en 1ère approche) :

  • le volume sonore perçu dépend beaucoup de la branche ou du tronc frappé, selon qu'il s'agit d'une branche vivante, saine et dense (son sourd) ou d'un "chicot" bien sec et sans écorce (son portant) ; et aussi de "l'humeur" et de l'intention du percussionniste ; et bien sûr aussi de la distance, mais souvent, la richesse ou la pauvreté du spectre en harmoniques aiguës peut nous en donner une idée intuitive,
  • la hauteur (fréquence) et le timbre des sons élémentaires dépend également beaucoup de l'état et de la taille de la branche ou du tronc frappé : un petit diamètre donnera un son plus aigu, ainsi qu'une branche plus sèche ; à l'inverse, une grosse branche saine et dense donnera plutôt un son sourd et plus grave.

Bien sûr, les pics choisissent généralement des tambours conformes à leurs capacités physiques, et donc la hauteur des sons perçus est normalement "assez proportionnelle" à la taille du percussionniste ... mais prudence.

Qui chante, qui tambourine ?

Tous les pics ne chantent ou ne tambourinent pas :

Espèce

Chante ?

Tambourine ?

Pic épeiche Non Oui
Pic mar Oui Très rarement
Pic épeichette Oui Oui
Pic noir Oui Oui
Pic vert Oui Très rarement
Pic cendré Oui Oui
Torcol fourmilier Oui Non

Références générales

Dans ce qui suit, on se limite aux 7 picidés présents en Auvergne : Pic épeiche, mar, épeichette, noir, vert, cendré et Torcol fourmilier.

Pour la France et les pays limitrophes, il ne vous en manquera donc plus que 3 : le Pic à dos blanc, le Pic de Sharpe et le Pic tridactyle, tous 3 plutôt localisés en France.

---

Détails sonores par espèce

Après rappel de quelques particularités de l'espèce (abondance, milieux de prédilection, statut en Auvergne, régime alimentaire, biologie de reproduction, moeurs particulières, identification visuelle, ... etc), on trouvera ci-après pour chacune d'elle, et pour chacun de ses types de manifestation sonore (cri, chant, et même tambour, martellement, pour les pics ...), des échantillons sonores aussi typiques que possible, avec dans l'ordre, pour chacun d'eux :

  • un lecteur audio pour l'écouter en direct (attention : soyez patient, car selon votre navigateur, ou la vitesse de votre connexion internet, il se peut que vous deviez attendre un petit moment avant de pouvoir jouer tous les enregistrements),
  • une description rapide, à base d'adjectifs et de qualificatifs abrégés, sans accents ... et/ou d'onomatopées (Cf. glossaire ci-dessous pour la signification des abréviations),
  • la liste des autres espèces présentes en arrière plan, à deviner d'abord (quiz !) avant de cliquer sur le petit oeil Montrer : chaque espèce est signalée par un code à 5 ou 6 lettres (3 premières lettres du genre français et 3 premières de l'espèce en général, mais 'Sp' quand l'espèce est inconnue) ; espèces en gros par ordre d'apparition, sauf les autres espèces du groupe, à la fin de la liste,
  • le lien vers la page de l'enregistrement source sur xeno-canto.org, qui vous permettra entre autre de télécharger l'enregistrement sur votre ordinateur si vous voulez le décortiquer tranquillement (via Audacity par exemple), ou d'obtenir quelques informations sur son auteur, ou le lieu où il a été "mis en boîte" par exemple.

Et pour vos sorties sur le terrain, un tableau de synthèse résumant ce qu'il y a retenir pour chaque espèce, et permettant de les comparer d'un seul coup d'oeil.

N.B. Faute de temps, les enregistrements sources n'ont pas été coupés et / ou remontés, ce qui aurait permis d'isoler plus précisément les manifestations sonores ciblées ; à vous de les retrouver : la plupart du temps, c'est la première qu'on entend, mais parfois non ; dans ce cas, fiez-vous à la colonne 'Description', qui liste ces manifestations dans l'ordre d'apparition (Cf. glossaire pour leur nom de code : cr, ch, crch, t, m).

Glossaire / Abréviations

Signification des codes et abréviations utilisés dans la colonne "Description" des tableaux ci-après (N.B. Cliquez sur les '?' dans l'entête de cette colonne pour revenir directement ici si vous avez un trou de mémoire ;-).

  • accel : accéléré,
  • ad : adulte,
  • age : âgé (pour un poussin = en fin d'élevage),
  • agress : agressif, agression,
  • ailes : bruit d'ailes, à l'envol ou au passage,
  • al : alarme,
  • alim : alimentaire,
  • ch : chant(s),
  • comm : communautaire, en groupe,
  • cp : couple,
  • cr : cri(s),
  • crch : cri(s) similaire(s) au(x) chant(s) et/ou réciproquement, on ne sait pas décider si c'est un chant ou des cris, ou bien c'est un mélange des 2 (plusieurs individus),
  • debruit : enregistrement duquel on a soustrait une estimation du "bruit de fond" (au mieux générateur de silences étranges, souvent assez déteriorant),
  • deter : enregistrement déterioré par un traitement numérique quelconque (Cf. fph, debruit, ou autre), qui empêche ou complique la reconnaissance d'une ou plusieurs espèces, par ex.,
  • disp : dispute,
  • doppler : effet Doppler (la hauteur des sons émis par un oiseau en rapprochement augmente, et quand il s'éloigne, elle diminue),
  • dort : dortoir,
  • doul : douleur,
  • elec : électrique,
  • envol : action de s'envoler,
  • extr : extrème (pour une alarme, par ex.),
  • fele : fêlé,
  • fph : enregistrement filtré passe-haut (basses fréquences supprimées ou atténuées),
  • gagn : gagnage = en train de se nourrir,
  • imit : imite,
  • ind, indiv : individu,
  • inq : inquiétude,
  • intim : intime (couple),
  • jq : juvénile quémandant,
  • juv : juvénile,
  • jvq : juvénile volant quémandant,
  • liq : liquide,
  • m : martellement(s),
  • mitlourd : mitrailleuse lourde,
  • par : parade,
  • pose : posé (= pas en vol !),
  • poss : possible,
  • pours : poursuite,
  • pro-tractile : qui peut opérer une traction vers l'avant (comme la langue d'un caméléon),
  • prob : probable,
  • pul : pulli = poussins (au nid si nidicoles),
  • rep : réponse, se répondent,
  • roule : roulé,
  • t : tambour (pour les pics, et les grands singes ;-),
  • tous : tous (les types de cris, par ex.),
  • typ : typique, représentatif de l'espèce (pour un cri, un chant, un tambour),
  • vibr : vibré, vibration,
  • vol : en vol,
---

Pic épeiche (Dendrocopos major)

Commun, présent partout où il y a des arbres (forêts, ripisylves, bocage, parcs, vergers ...), à toutes altitudes (optimum = vieille et fraîche forêt feuillue à basse / moyenne altitude).

Sédentaire (mais déplacement des jeunes en recherche de territoire)

Domaine vital de l'odre de 20 à 40 ha en forêt favorable, plus en bocage ou en forêt de conifères.

En Auvergne à basse ou moyenne altitude, ponte de fin avril à fin mai (incubation de l'ordre de 2 semaines), envol des jeunes entre mi-mai à mi-juin (élevage de l'ordre de 3 semaines), après qq derniers jours souvent très bruyants au nid (quémandes), période très favorable à la découverte des loges !

Régime alimentaire éclectique selon les saisons (invertébrés du bois, des écorces et des feuilles, et leurs larves et nymphes, fruits secs et autres : noisettes, amandes, noix, graines de conifères, cerises et autres fruits, leurs noyaux, ... etc ; occasionnellement des oeufs ou poussins d'autres oiseaux, et même de pics.

Se nourrit plutôt à moyenne hauteur dans les arbres (tronc, branches).

Peu discret, très sensible à la pénétration dans son espace vital (humain ou autre), et le fait savoir par ses cris.

Cohabite bien avec le Mar, même si des tensions sont parfois perceptibles (très légère concurrence alimentaire ou immobilière ?)

Identification et comparaison au Mar :

  • 10 % plus grand en moyenne (taille et corpulence des plus petits merles noirs),
  • bec nettement plus long, plumes noires à sa base supérieure,
  • sous-caudales rouges (sauf juvéniles : roses), ventre et poitrine clairs et non striés,
  • calotte noire, agrémentée d'une tâche occipitale rouge chez le mâle,
  • joue blanche presque entièrement cernée de noir, sauf à l'avant (vers le front clair), et chez le mâle, à l'arrière (tâche occipitale),
  • confusion possible entre Mar adulte et Epeiche juvénile à cause de sa calotte rouge mais soulignée de noir (régressant progressivement vers l'avant, en 2-3 mois ?), et de ses sous-caudales roses, plus pâles que celles de ses parents,
  • plus dynamique et mobile, franchit assez volontiers en vol des distances de qq 100taines de m en terrain découvert (clairière, champ, ...).

Références spécifiques :

Tambour du Pic épeiche (Dendrocopos major)

Emis essentiellement entre février et mai, par les 2 sexes.

Typiquement 15-20 coups (extrèmes 6 à 25), enchaînés en 0,6-0,7s (extrèmes 0,5 à 1s), avec une accélération et une baisse de volume sensibles à partir du milieu de la série environ.

Assez fort volume : porte généralement loin.

Fréquence des coups élevée : typiquement 25 coups/s ou plus en fin de série.

Les tambours de la femelle seraient plus courts.

En résumé : tambour court (moins d'1s) et rapide, accéléré et atténué à la fin, sonore.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

t typ 2 ind rep
Montrer
XC156178
t typ
Montrer
XC378742
t divers feles pas nets cr rurr 2 ind
Montrer
XC98147
t dont tronques
Montrer
XC125519
t fele
Montrer
XC406355
t long accel
Montrer
XC385855
t atyp long peu accel
Montrer
XC361058
cr rurr t ailes 2 ind
Montrer
XC252314
m t fele court 2 ind
Montrer
XC143095

Martellements du Pic épeiche (Dendrocopos major)

Peu typiques, semblent très similaires à celui du Mar.

Typiquement, séquences "alimentaires" de 2 à 5 coups brefs enchaînés nerveusement au rythme variable d'environ 4-6 coups par seconde, avec 1 à 2 s séparant chaque séquence.

Lors du creusement d'une loge, les séquences du même type peuvent s'enchaîner presque sans interruption pendant des minutes entières, et s'allonger de quelques coups supplémentaires, le rythme baissant alors (fatigue) ...

Le bruit émis par chaque coup est très variable et dépend du tronc ou de la branche attaquée, et de son état : par ex., sourd et grave pour un tronc dense, plus sec et aigu pour une branche sèche, peu audible dans de l'aubier humide / pourri ; mais dépend aussi de l'angle du coup et de son effet : par ex. sec et claquant lorsqu'une écorce ou un éclat de bois se détache brutalement.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

m t fele court 2 ind
Montrer
XC143095
cr typ m ailes griffes
Montrer
XC147884
cr typ m XC347321

Cris du Pic épeiche (Dendrocopos major)

Kik ou ptic aigus, vigoureux, détachés les uns des autres, secs : à l'attaque et à la terminaison brusques.

Plus durs, moins riches en harmoniques medium que le pic Mar.

Rarement, ils peuvent être liés entre eux quand l’oiseau est très énervé ou alarmé : kikikikikikik ; dans ce cas, plus aigus que chez le Mar.

Plus couramment, les poussins au nid en fin d'élevage émettent ces séries continues, mais les kik sont plus "éraillés" et longs que ceux des adultes ; plus jeunes, ils émettent un bruissement mat et régulier d'insectes, bruissement qui acquiert petit à petit force et sonorité aiguë avec le temps, jusqu'à ressembler aux cris des adultes comme décrit ci-dessus.

Pendant les semaines qui suivent l'envol, leur voix continue à muer sur le chemin de la "perfection adulte", mais avec une certaine "timidité hésitante", qui contraste avec la véhémence affirmée habituelle des adultes.

Lors de poursuites (parades ou reconduites à la frontière, distinction pas toujours facile), on entend des séries "enrouées" de rurr, ruirr ou krur, truir liés plus ou moins rapides, longues et sonores, plus ou moins agressives et véhémentes (un indice pour démêler le désir de l'agression ?).

Et dans l'intimité (parade / accouplement), mêlés à des rurr / ruirr évoqués ci-dessus mais plus doux, on entend aussi des kvt ou kp étouffés, presque sans voyelle, toujours très courts.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

cr typ ad et pul XC140088
cr typ forts
Montrer
XC394071
cr typ m ailes griffes
Montrer
XC147884
cr typ m XC347321
cr krurr 2 ind XC143094
cr par accoupl Finlande
Montrer
XC368898
cr pul 2 ad al
Montrer
XC374182
cr pul ages forts XC287123
cr pul
Montrer
XC253497
cr pul vibres
Montrer
XC79044
cr rurr t ailes 2 ind
Montrer
XC252314
cr trurr 2 ind
Montrer
XC298729
t divers feles pas nets cr rurr 2 ind
Montrer
XC98147
---

Pic mar (Dendrocoptes / dendrocopos medius)

Généralement localisé, du fait de son besoin vital de vieux arbres à écorce crevassée et moussue (climat assez frais) en bonnes densités spatiales ; meilleures densités (artificielles) dans les chênaies équiennes de plaine les plus âgées, avec de nombreux vieux arbres partiellement dépérissants (branches mortes, ...).

Mais parfois aussi commun que l'épeiche (tout l'ouest et le sud du Cantal par ex.).

Probablement en expansion depuis quelques années en Auvergne (obs. pers.).

Sédentaire (mais déplacement des jeunes en recherche de territoire).

Domaine vital de l'ordre 20 à 40 ha en forêt favorable, d'avantage en milieux forestiers plus morcelés.

En Auvergne à basse ou moyenne altitude, phénologie de reproduction très similaire à l'Epeiche, mais les jeunes au nid sont généralement plus discrets que leurs cousins, ce qui ne facilite pas la découverte des loges !

Régime alimentaire similaire à celui de l'Epeiche, mais moins frugivore semble-t-il.

Se nourrit comme l'Epeiche à moyenne hauteur dans les arbres (tronc, branches), mais aussi plus haut dans les ramures, comme l'épeichette ; cependant plus glaneur en surface, sous les mousses et dans les crevasses, moins "bûcheur" du bois et des écorces que l'Epeiche.

Assez discret, mais sensible à la pénétration dans son espace vital (humain ou autre), et le fait en général savoir par ses cris, mais sans insister ; certains individus restent parfois totalement silencieux, ce qui ne facilite pas leur repérage.

L'espèce peut parfois être totalement invisible et inaudible certains jours (météo humide, froide et/ou venteuse par exemple), dans des secteurs pourtant à bonnes ou fortes densités (exp. personnelle).

Cohabite bien avec l'Epeiche, même si des tensions sont parfois perceptibles (très légère concurrence alimentaire ou immobilière ?) ; réutilise parfois les loges de l'Epeiche pour nicher.

Identification et comparaison à l'Epeiche :

  • 10 % plus petit (taille et corpulence d'une grive musicienne fluette),
  • bec plus court paraissant moins pointu, à la base supérieure claire,
  • sous-caudales roses, ventre et poitrine striés de noir, teintés de jaunâtre,
  • calotte entièrement rouge (chez les 2 sexes), plus brillante chez le mâle (au soleil),
  • joue blanche semblant plus grande, avec du noir uniquement en parties basse et arrière,
  • confusion possible avec épeiches juvéniles (voir ci-dessus),
  • plus calme et posé, moins mobile, voire casanier ; réticent aux grands déplacements en vol, surtout en terrain découvert (clairière, champ, ...).

Références spécifiques :

Chant du Pic mar (Dendrocoptes / dendrocopos medius)

Emis posé, plutôt entre février et avril, mais certains mâles non appariés peuvent prolonger la sérénade jusqu'en juin !

La femelle chante aussi, mais bien moins souvent.

Séries assez lentes de 3 à 20 "cris" émis à raison d'1 ou 2 par seconde, traînants, au timbre nasillard, éraillé, impur, comme une plainte douloureuse et lancinante, parfois déchirante.

Hauteur de chaque "cri" parfois montante, parfois descendante (modulation).

Ouèii ouèii ouèii ... ouin ouin ouin ... khiê khiê khiê ... plaintifs, douloureux, parfois "écorchés".

A nul autre pareil, mais pouvant faire penser aux cris d'un porcelet, d'un râle d'eau, d'un laridé (Goéland cendré par ex.), ou d'un rapace ...

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch typ lent
Montrer
XC356771
ch typ rapide
Montrer
XC363309
ch aigu XC210380
ch
Montrer
XC155454
ch cr tous 2 3 ind
Montrer
XC129157
ch ecorche
Montrer
XC406351
cr ch tous 3 ind
Montrer
XC213043

Tambour du Pic mar (Dendrocoptes / dendrocopos medius)

Très rare => très peu de données, description à confirmer.

10 à 30 coups en 1 à 2s, émis selon une rythme assez régulier, assez lent, de 15-20 coups/s.

Comme chez le Pic vert ou même le Pic cendré, la puissance assez faible des coups peut laisser penser à un mode d'échange plutôt intime entre partenaires, plutôt qu'à une affirmation territoriale à distance.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

t
Montrer
XC281296

Martellements du Pic mar (Dendrocoptes / dendrocopos medius)

Peu typiques, semblent très similaires à celui de l'Epeiche.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

m
Montrer
XC173861

Cris du Pic mar (Dendrocoptes / dendrocopos medius)

Le plus souvent en séries liées (comme une quinte de toux) de kik-kuk-kuk-kuk, ou ptik-teuk-teuk-teuk ... au nombre de 3 à 16 (jusqu’à 30), plus longs et graves que ceux de l’Epeiche, y compris le 1er de chaque série , presque toujours plus aigu que les suivants.

Pris individuellement, les cris sont plus riches en harmoniques : en écoutant bien, mélange assez net d’un "ou" ou "u" (plus grave) et d’un "i" (plus aigu), ce qu’on n’entend pas chez l’épeiche ; attaque moins violente que chez l'Epeiche, plus "progressive"

Ces cris peuvent parfois être isolés ptik, kuk, ... ou groupés par 2 ... comme marquant une hésitation, avant d'enchaîner une série plus classique ... ou pas ; ces ptik, kouk, kouik sont plus doux et graves que l’Epeiche, et peuvent ressembler un peu au gouk du Merle noir ou au guèk de la Grive mauvis.

Le Mar émet également des cris très similaires à l'Epeiche ou au Vert lors des poursuites de concurrents ou d'un partenaire : des rurr, ruirr ou krurr, kruirr enroués en séries, plus ou moins doux ou agressifs, et dans l'intimité des kvt ou kp bas et peu sonores, sans voyelle ; ici, la voix plus riche en harmoniques du Mar est plus difficile à déceler.

Même schéma d'évolution des cris des poussins au nid que chez l'épeiche : d'un bruissement mat et régulier d'insecte au début, aux séries typiques des adultes lorsque l'envol approche.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

cr typ kuik kuk deter fph
Montrer
XC147107
cr typ plus calmes
Montrer
XC171721
cr ch tous 3 ind
Montrer
XC213043
cr guk en 1er 2 ind
Montrer
XC156679
cr intim ailes XC147108
cr jvq ad
Montrer
XC113891
cr pul age nourrissage
Montrer
XC297673
ch cr tous 2 3 ind
Montrer
XC129157
---

Pic épeichette (Dryobates / dendrocopos minor)

Peu commun, en faibles densités, mais présent partout où il y a des arbres feuillus (forêts, ripisylves, bocage, parcs, vergers ...) jusqu'à moyenne altitude.

Assez erratique en autome-hiver, comme les rondes de mésanges qu'il accompagne parfois.

Vaste domaine vital de l'ordre de 300 ha en forêt favorable, plus dans les milieux forestiers plus morcelés, en bocage.

Phénologie de reproduction très similaire à l'Epeiche et au Mar (mêmes durées approximatives de couvaison et d'élevage !), mais dans une très grande discrétion (difficile de trouver les loges).

Régime alimentaire plus spécifiquement insectivore que ses 2 autres cousins bigarrés (divers invertébrés du bois, des écorces et des feuilles, et leurs larves et nymphes).

Se nourrit plutôt en haut des arbres, sur les branches terminales, où il exploite souvent les rameaux dépérissants à la recherche d'insectes xylophages, ou plus simplement le dessous des feuilles bien fourni en invertébrés en tous genres au printemps.

Identification :

  • le plus petit de nos pics : taille et corpulence du Pinson des arbres,
  • bec court et fin, assez faible pour un pic,
  • sous-caudales claires tachetées de noir (pas de rouge), ventre et poitrine jaunâtres striés de noir,
  • calotte rouge chez le mâle, noire chez la femelle,
  • joue gris jaunâtre et blanc, base du bec jaunâtre,
  • dos et dessus des ailes noir barré "en pointillés" de blanc,
  • très dynamique et mobile, sautillant sur les branches.

Références spécifiques :

Chants (ou cris ?) du Pic épeichette (Dryobates / dendrocopos minor)

Les chants sont émis en général entre février et avril-mai, mais aussi, moins souvent, en début d'été et en automne, par les 2 sexes.

Ce sont des séries de cris liés khi-khi-khi-khi-khi-khi ... aigus, un peu impurs, voilés, séries qui durent 1 à 3 secondes.

On peut les confondre avec le chant du Torcol fourmilier (qui est plus lent, moins dynamique, et donc les notes sont plus traînantes, nasillardes), ou les cris des Faucon crécerelle et hobereau (plus puissants, plus riches en harmoniques, plus graves).

Par ailleurs, entre une phrase de chant et une série de cris supposée "sociale", la distinction est souvent difficile, car les oiseaux sont généralement invisibles (aucune attitude lisible !), et la durée des séries est assez variable ; peut-être peut-on vraiment parler de chant lorsque les phrases sont longues et émises à intervalles réguliers ?

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

crch typ
Montrer
XC304815
crch lent
Montrer
XC313131

Tambour du Pic épeichette (Dryobates / dendrocopos minor)

Généralement de mars à fin mai, émis par les deux sexes.

Durée : 1 à 2 s (1,3 s en moyenne).

Typiquement 20 coups, très souvent 15 à 25 (extrèmes 13 à 33), de puissance assez faible (son portant souvent peu).

Fréquence moins rapide donc que chez l'Epeiche (souvent 18 à 22 coups/s), alors que la physique pourrait laisser penser le contraire (tête plus légère).

Rythme assez uniforme, mais souvent comme "hésitant" (typique de l'espèce), avec des "trous" dans les séries (coups "manquants") ; volume plutôt stable dans chaque série, mais plus faible lors des débuts hésitants.

En résumé : tambour assez long (1 à 2 s), de rythme assez rapide et stable, mais souvent hésitant, de volume stable et peu sonore.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

t typ 2 ind
Montrer
XC356856
t typ fort
Montrer
XC236431
t typ hesit 2 ind
Montrer
XC356856
t bizarre mais deter fph
Montrer
XC99305

Martellements du Pic épeichette (Dryobates / dendrocopos minor)

Un type particulier de martellement est typique de l'espèce, ressemblant parfois à un tambour lent et très irrégulier (mais ce n'en est pas un !), souvent à des martellements d'Epeiche ou Mar produits à un rythme plus élevé :

  • émis lors d'une action de chasse aux invertébrés xylophages se cachant sous l'écorce d'une branchette morte,
  • l'oiseau tapote "nerveusement" l'écorce au rythme approximatif de 8 coups par seconde, de manière continue pendant plusieurs secondes, en avançant sur la branche,
  • ou alors par séries de 2 à 5 coups nerveux, sur un rythme similaire, séries séparées par une très petite pause, toujours en avançant sur la branche,
  • dans le but supposé de semer la panique chez ces proies et de les forcer à bouger dans leurs galeries, et donc à se trahir en faisant un peu de bruit,
  • ce qui permet au pic attentif de les repérer et d'attaquer instantanément l'écorce pour la détacher du bois et mettre les proies en question à découvert,
  • (la suite, pouvant impressionner les âmes sensibles, a été censurée ;-).

Le bruit émis par ces petites "rafales", séparées entre elles d'1 ou 2 secondes, dépend de la nature et l'état des branchettes sondées, mais est généralement assez sec, mat et aigu (rameau mort sec en général).

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

m aliment XC92558

Cris du Pic épeichette (Dryobates / dendrocopos minor)

Plusieurs types :

  • cris d'inquiétude ou d'alarme : habituellement des kik ou kip fins et voilés, exactement comme les éléments de base du chant (voir ci-dessus),
  • cris de parade / accouplement : les khik ou khip habituels peuvent dans l'intimité devenir plus étouffés, en kvt ou kp sans voyelle, toujours très courts, ou bien en kvuiii ou kvii plus longs, traînants ... mais toujours en séries, émis en rythme plus ou moins régulier ; très similaires à l'épeiche, mais moins forts, plus aigus,
  • cris des poussins au nid : même schéma d'évolution que chez l'Epeiche ou le Mar.
    • Enregistrement

      Description (?)

      Autres espèces

      Source

      cr agress deter
      Montrer
      XC309368
      cr al
      Montrer
      XC310710
      cr jvq
      Montrer
      XC374119
      cr kik kvt par
      Montrer
      XC304817
      cr krui par
      Montrer
      XC324752
      cr pul ad al XC218720
---

Pic noir (Dryocopus martius)

Peu commun, en très faibles densités, mais présent partout où il y a des arbres feuillus ou conifères en grands nombres, âgés ou dépérissants ou pourrissants si possible (forêts, bocage, ripisylves ...), à toutes altitudes.

Sédentaire (sauf jeunes émancipés en recherche de territoire, qui peuvent aller très loin).

Très vaste domaine vital de plusieurs 100taines à milliers d'ha, plus dans les milieux moins arborés, moins lorsque les coupes à blanc multiplient comme des pains les souches pourrissantes à exploiter.

Se nourrit donc beaucoup au sol ou à très faible hauteur, le plus souvent sous couvert forestier (rarement observé au sol dans une prairie), à la recherche des larves des insectes xylophages mais aussi des fourmis charpentières (adultes, nymphes, larves) qui s'installent dans la base des vieux conifères.

En Auvergne, ponte de fin avril à fin mai (incubation de l'ordre de 2 semaines), envol des jeunes entre mi-mai à mi-juin (élevage de l'ordre de 4 petites semaines) ; très grande discrétion autour du nid : les jeunes peuvent émettre des bruissements d'insectes, mais se taisent au moindre bruit extérieur, et en particulier lorsqu'un des adultes les alerte d'un cri discret ...

Pour creuser ses loges, choisit très souvent les grands hêtres, au tronc souvent lisse et libre de branches jusqu'à bonne hauteur ; un très bon critère lorsqu'on recherche ces loges, surtout si les hêtres sont rares dans le secteur ...

Identification :

  • le plus grand de nos pics : taille d'une corneille, mais bien plus élancé (2 fois moins lourd !),
  • grand et long bec effilé, de couleur ivoire, mais plus foncé à l'extrémité,
  • oeil très clair, comme le Choucas des tours,
  • plumage entièrement noir,
  • en dehors de la calotte entièrement rouge du mâle, limitée à la moitié arrière du sommet du crâne chez la femelle.

Le Pic noir a conquis toute la France depuis les années 50 (arrivée à "l'extrème" pointe Bretagne à la fin des années 1990), même s'il existait des bastions anciens en plaine (XIXème siècle au moins) ; il semble d'ailleurs que ce soit l'oeuvre "d'envahisseurs" du nord de l'Europe, plutôt que des populations anciennes des Alpes et des Pyrénées.

Références spécifiques :

Chant du Pic noir (Dryocopus martius)

Séries de koui ou kui de rythme stable après une accélération initiale, plus lent que chez le Pic vert, et de hauteur stable, après une montée initiale.

Sonorité et timbre semblant à la fois plus aigus et plus graves, plus métalliques, plus "sauvage" que chez le Pic vert (moins de medium ?).

Emis posé, mais souvent aussi en vol, auquel cas le rythme peut-être moins régulier et les koui plus ou moins longs, au gré des péripéties du vol et d'un éventuel "attroncissage" (essayez donc de chanter en courant et en sautant des haies ;-).

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch typ pose
Montrer
XC155975
ch vol passant doppler 2 ind XC210615

Chants (ou cris ?) du Pic noir (Dryocopus martius)

Comme le chant, mais en séries moins longues, plus irrégulières, moins scandées ... s'agit-il d'un véritable chant, ou de cris sociaux ?

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

crch koui 2 ind
Montrer
XC115427

Tambour du Pic noir (Dryocopus martius)

Généralement de février à mai, parfois en septembre, octobre.

Moins fréquent que chez l'Epeiche ou l'Epeichette.

Durée typique de 2 s à 2.5 s (de 1.5 s à 3.5 s), pour 25 à 45 coups, typiquement 30.

Rythme assez lent de 15 à 20 coups/s, nettement moins rapide que chez l'Epeiche, et un peu moins rapide que chez l'Epeichette.

Rythme assez stable, avec parfois une accélération au tout début.

Volume assez stable, qui s'atténue souvent progressivement à la fin.

En général, volume élevé, son portant très loin (1 à 2km), parfois comparé à une mitrailleuse lourde (!), mais peu aussi être assez faible, jusqu'à évoquer l'Epeichette !

Méfiance donc en cas de tambour faible, vérifier la durée et attendre plusieurs occurrences si possible !

En résumé : tambour long (plus de 2 s), de rythme assez lent, stable, très sonore s'atténuant.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

t faible fele proche 2 3 ind
Montrer
XC401656
t hesit proche
Montrer
XC367465
t moyen long
Montrer
XC405590
cr kouklia t cp
Montrer
XC377376
cr pul t ad
Montrer
XC107500

Martellements du Pic noir (Dryocopus martius)

Plus lents, plus lourds, moins nerveux en moyenne que chez l'Epeiche et le Mar, du fait de l'inertie supérieure de la tête.

Typiquement, séquences "alimentaires" de (1) 2 (3) coups brefs enchaînés calmement au rythme d'environ 2 à 3 coups par seconde, avec 1 à 2 s séparant chaque séquence.

Les adultes se relaient au nid en se signalant par des martellements lents (1 coup chaque s), discrets, sur le tronc de la loge.

Comme pour les autres "croque-en-bois", le bruit émis par chaque coup est très variable, selon la nature et l'état de la cible, son angle d'attaque, ... etc.

Aucun échantillon sonore trouvé, désolé :-(

Cris du Pic noir (Dryocopus martius)

Plusieurs types, évoquant comme le chant une certaine "sauvagerie" des forêts profondes :

  • Séries de kru courts et sonore émises presque exclusivement en vol (très courantes),
  • Cris kli-heu dissyllabiques, traînants, émis à l'unité, presque exclusivement au posé (très courants),
  • Autres cris : krik, klikâa, kou kliâa trainants ... d'inquiétude ou d'alarme (?), kiak agressifs ou méfiants (?), ...
  • Cris plus intimes, de parade / accouplement : séries de (k)rurr peu sonores, similaires à ceux des pics bigarrés en pareilles circonstances.
  • Cris des poussins au nid : bruissement incessant d'insecte à partir d'un certain âge, de sonorité restant assez mate et rêche jusqu'à l'envol, comme chez les Pic vert et cendré ; parfois similaires à des jacassements de Pie bavarde ; s'interrompant à la moindre alerte.
    • Enregistrement

      Description (?)

      Autres espèces

      Source

      cr typ klieu 2 ind
      Montrer
      XC184194
      cr typ kru vol klieu pose deter debruit
      Montrer
      XC384544
      cr jvq nour sol
      Montrer
      XC314039
      cr kouklia
      Montrer
      XC281277
      cr kouklia t cp
      Montrer
      XC377376
      cr pul t ad
      Montrer
      XC107500
---

Pic vert (Picus viridis)

Assez commun, mais en densités très modérées, présent partout où on trouve des arbres feuillus (lisières de forêts, grandes clairières et larges chemins enherbés, bocage suffisamment arboré, ripisylves bordées de prairies ...), à toutes altitudes.

Sédentaire (sauf, classiquement, les jeunes émancipés en recherche de territoire), mais peut quitter ses quartiers habituels en montagne lorsque la neige l'empêche d'accéder au sol, pour des contrées plus clémentes à faible ou moyenne distance.

Grand domaine vital, d'une à plusieurs 100taines d'ha en général, selon la richesse en fourmilières des milieux naturels.

Se nourrit donc essentiellement au sol, en terrain découvert, le plus souvent dans l'herbe, à la recherche des fourmis qui constituent l'immense majorité de ses proies (adultes, nymphes, larves).

Ponte de fin avril à fin mai (incubation de 2 à 3 semaines), envol des jeunes entre fin-mai à début juillet (élevage de l'ordre de 4 petites semaines) ; comme chez le Pic noir, très grande discrétion autour du nid : les poussins se taisent au moindre bruit extérieur.

Identification :

  • grand : de la taille et du poids d'un choucas des tours, mais d'une silhouette plus fuselée !
  • grand et long bec effilé, avec lequel il creuse aisément le sol et les fourmilières,
  • dos et dessus des ailes vert, croupion jaune, dessous, flancs et côtés du cou gris jaunâtre,
  • calotte rouge et masque noir chez les 2 sexes, mais moustache rouge cernée de noir chez le mâle, complètement noire chez la femelle,
  • juvéniles similaires, mais plus ternes, et surtout constellés de "points" foncés, comme "pointillés de partout".

Références spécifiques :

Chant du Pic vert (Picus viridis)

Emis par les deux sexes presque toute l'année, de septembre à juin, mais plus fréquemment au printemps.

En séries posées ou plus dynamiques de 8 à 15 "cris" en moyenne, le plus souvent accélérées à la fin.

Sonorité souvent mélodieuse et assez pure, plus ou moins aiguë, un peu "soufflée" et gutturale, comme un rire ou un hénissement (en Breton, le Pic vert est "ar Gazeg-koat", la jument des bois).

Parfois assez dure et portant loin, parfois plus douce (affirmation territoriale ou dialogue entre conjoints ?).

Khiu khiu khiu ... ou kia kia kia ... etc.

Souvent émis au posé, mais aussi en vol.

Le chant de la femelle serait plus court, et moins mélodieux.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch typ calme accel t hesit
Montrer
XC76373
ch typ rapide desc
Montrer
XC78166
ch calme grele
Montrer
XC312883
ch calme long 2 ind
Montrer
XC216202
ch cr t doux par intim cp
Montrer
XC310864

Chants (ou cris ?) du Pic vert (Picus viridis)

Comme le chant, mais en séries moins longues, plus irrégulières, moins scandées ... s'agit-il d'un véritable chant, ou de cris sociaux ?

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

crch kiuhf pose
Montrer
XC342616

Tambour du Pic vert (Picus viridis)

Rarement entendu, et plutôt discret et peu sonore.

Durée supérieure à 2s, pour environ 20 coups, émis à un rythme constant.

La puissance assez faible des coups, et le fait qu'on le dise produit souvent à proximité d'une cavité peuvent laisser penser à des échanges plutôt intimes au sein d'un couple, plutôt qu'à une menace envers un concurrent ou qu'une affirmation territoriale à distance.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch cr t doux par intim cp
Montrer
XC310864
ch typ calme accel t hesit
Montrer
XC76373

Cris du Pic vert (Picus viridis)

Souvent proches du chant, mais éléments plus durs, plus sonores, rythmés différemment, en séries moins longues (typiquement 1 à 5 éléments), semblant synchronisées avec les ondulations du vol, durant lequel ils sont souvent émis.

En séries typiques et courantes de 3 à 5 kiak ou kiuhk, moins fréquemment des kuk, kup, kiaïk, ... plus isolés.

Plus ou moins durs et stridents selon l'inquiétude, l'alarme, l'énervement ...

Egalement, lors des poursuites de concurrents ou d'un partenaire : des rurr ou ruirr enroués en séries, plus ou moins doux ou agressifs, comme chez l'Epeiche ou le Mar.

Les poussins au nid émettent des bourdonnements d'insectes scandés, plus ou moins secs et mats, au début, puis plus ou moins rauques, grinçants avec l'âge ... sur le chemin de leur future voix d'adulte.

Les juvéniles juste sortis du nid mettent qq jours / semaines à prendre de l'assurance et à former une voix adulte ; entre temps, ils émettent des couinements plus ou moins timides et maladroits, aigus et grêles, un peu tremblotants : kouî, kuîi, ...

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

cr typ kiak inq pose
Montrer
XC118060
cr typ kiuk vol et pose
Montrer
XC128694
cr kiouk inq etouffe pose
Montrer
XC41643
cr prob juv
Montrer
XC267949
cr pul insectes
Montrer
XC343377
cr pul proches
Montrer
XC310596
ch cr t doux par intim cp
Montrer
XC310864
---

Pic cendré (Picus canus)

Plus forestier que le Vert, il apprécie les vieilles forêts feuillues à basse et moyenne altitude, mais aussi les vieilles ripisylves, les vieux vergers ... pourvu que des zones enherbées soient présentes à peu de distance.

Très localisé en Auvergne, dans quelques forêts domaniales de l'Allier essentiellement (massifs de Tronçais, des Colettes et de Marcenat, par exemple) ; quelques rares données dans les Couzes ; disparu depuis 15 ans des ripisylves du Brivadois.

Sédentaire comme le Pic vert, il craint cependant moins la neige hivernale, grâce à son régime alimentaire moins spécialisé.

Grand domaine vital, comme le Pic vert, d'une à plusieurs 100taines d'ha (mais parfois beaucoup moins).

Se nourrit beaucoup au sol, en terrain découvert, le plus souvent dans l'herbe, à la recherche des fourmis, mais aussi d'autres invertébrés ; exploite aussi les souches et le bois pourri (larves xylophages et autres) comme le Pic noir, et parfois les fruits en automne.

Le Pic cendré est une espèce particulèrement discrète : en dehors de quelques moments d'emballement nuptial avec chants et tambours, il est habituellement assez furtif, spécialement aux abords du nid.

Les ornithologues qui le cherchent le trouvent d'un caractère un peu lunatique, les chants semblant limités à certaines heures de la journée, mais pas toujours les mêmes, pouvant laisser penser à une désertion des sites pourtant occupés les années précédentes.

Phénologie de reproduction similaire à celle du Vert, peut-être légèrement plus courte.

Au nid, les jeunes émettent aussi un bourdonnement d'insectes (peu d'informations).

Identification :

  • moins grand et lourd que le Vert, de 25 à 30% : taille légèrement inférieure à une Grive draine, mais moitié plus lourd, corpulence plus massive et compacte,
  • bec en proportion moins long également,
  • en vol, cou semblant plus court que chez le vert, silouhette plus ramassée,
  • comme le Vert, dos et dessus des ailes vert, croupion jaune, dessous et flancs gris jaunâtre,
  • mais cou et tête gris, et fines moustaches noires barrant la joue chez les 2 sexes, avec front rouge uniquement chez le mâle,
  • juvéniles non tachetés comme ceux du Vert, mais également plus ternes.

Références spécifiques :

Chant du Pic cendré (Picus canus)

Assez proche de celui du Pic vert, mais :

  • généralement un peu plus aigu, plus doux, plus discret, moins sonore, portant moins,
  • rythme se ralentissant à la fin de la série et volume baissant, comme si le chanteur (ou la chanteuse) s'épuisait ou hésitait à finir sa phrase (peu sembler presque comique, évoquant une baudruche qui se dégonfle, ou un automate qui arrive en bout de course, à court d'énergie),
  • timbre plus "soufflé" encore que chez le Vert.

Emis par les 2 sexes.

En dehors de la période "des amours", de février à mai, où il est plus fréquent, on peut l'entendre encore presque toute l'année, avec une nette baisse, voire un silence complet en juin-juillet et de novembre à janvier.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch typ deter fph
Montrer
XC133208
ch typ t cr deter fph
Montrer
XC401751
ch peu descendant deter XC343657
ch t
Montrer
XC361470

Tambour du Pic cendré (Picus canus)

Similaire à celui du Pic vert, assez long, de rythme régulier, de force très variable, mais souvent discret (fonction plutôt intime aussi ?).

Beaucoup plus régulier que chez le Vert : le mâle tambourine presque aussi souvent qu'il ne chante, et souvent en alternance ; plus rare chez la femelle.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch t
Montrer
XC361470
ch typ t cr deter fph
Montrer
XC401751

Cris du Pic cendré (Picus canus)

Similaires, mais moins sonores, plus doux en général que chez le Vert discrétion oblige.

Plus aigus, plus "soufflés".

Peut-être un critère fiable (à vérifier) : sonorité plutôt en "u" ou "iè" et rarement en "a" (courant chez le Vert).

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

cr al XC310920
cr kiuk inq XC92347
cr pul age Russie XC194414
ch typ t cr deter fph
Montrer
XC401751
---

Torcol fourmilier (Jynx torquilla)

Un picidé plutôt atypique :

  • migrateur strict,
  • qui grimpe rarement le long des troncs et sous les branches comme les autres pics, car ses rectrices n'ont pas la raideur de celle de ses cousins : il ne peut s'en servir comme 3ème point d'appui,
  • au plumage finement alterné de diverses nuances de gris et brun.

Adepte des milieux ouverts et bien ensoleillés sur sols bien drainés, avec présence d'arbres à cavités pour nicher, et de zones à terre nue ou peu végétalisée : bocage, vergers, parcs, jardins, lisières des bois de feuillus ...

En Auvergne, il est assez clairsemé, mais souvent à moyenne altitude, dans les milieux plutôt secs et ensoleillés.

Il se nourrit beaucoup au sol, et surtout de certaines espèces de fourmis et de leurs larves et nymphes ; mais aussi de toute une variété d'invertébrés pris sur le sol et les branches des arbres.

Contrairement aux autres picidés, il ne creuse pas sa loge, et s'adapte aux cavités existantes, artificielles ou naturelles : arbres, vieux mur, nichoir, tuyau, terrier ...

La couvaison dure 2 semaines et l'élevage 3 environ, entre début mai et mi juillet ; une seconde ponte est parfois déposée, si le climat le permet.

Identification :

  • de la taille d'un gros passereau (légèrement moins grand et lourd que le Gros-bec cassenoyaux et le Bruant proyer), mais avec un cou plus élancé ; légèrement plus grand, mais 2 fois plus lourd que l'Epeichette,
  • bec conique, assez court et pointu,
  • pattes courtes et puissantes, aux longs doigts griffus de pic (mais ne grimpe pas comme ses cousins),
  • plumage en fine "marqueterie" grise et brune, raie sombre sur le dos, encadrée de bandes grises,
  • queue grise tachetée de blanc et barrée de noir ; rectrices non rigides, ne pouvant servir d'appui,
  • dessous et flancs blanc-jaunâtre finement pointillés horizontalement de brun-noir foncé, gorge plus chamois-jaunâtre.

Confronté à un agresseur (prédateur, ...), il adopte parfois des postures étranges, quasi-immobile d'abord, puis gonflant et dégonflant sont plumage dans une lente alternance, et / ou tordant étrangement et tout aussi lentement le cou (d'où son nom), parfois en émettant comme un soufflement.

Références spécifiques :

Chant du Torcol fourmilier (Jynx torquilla)

Emis par les 2 sexes, en duos lancinants et souvent interminables.

Entre l'arrivée d'Afrique, fin avril ou début mai, et l'éclosion des jeunes, entre fin mai et mi-juillet.

Une série lancinante de 10 à 20 cris nasillards assez aigus, un peu impurs et traînants, de hauteur stable après une montée au début, et de rythme assez stable, pas très rapide (2-3 cris par s).

Quin quin quin ... khie khie khie ... ghi ghi ghi ...

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

ch typ 3 ind deter fph
Montrer
XC133468

Cris du Torcol fourmilier (Jynx torquilla)

Peu fréquents / peu entendus.

Les poussins au nid émettent en fin d'élevage une stridulation métallique intermittente parfois tout à fait similaire à celle de la Grande Sauterelle verte.

Enregistrement

Description (?)

Autres espèces

Source

cr al pres nid deter fph
Montrer
XC186520
cr jvq deter debruit
Montrer
XC381547
cr pul deter
Montrer
XC329892
---

Comparaisons sonores en vis à vis

Rien de neuf ici, mais pour chaque type de manifestation sonore (cris, chants, tambour, ...), une présentation en vis à vis des mêmes échantillons sonores pour chaque espèce, avec les mêmes informations, pour pouvoir les comparer plus facilement.

Rappel : tableau de synthèse.

Tambour

Pic épeiche

Pic mar

Pic épeichette

Pic noir

Pic vert

Pic cendré

(Dendrocopos major) (Dendrocoptes / dendrocopos medius) (Dryobates / dendrocopos minor) (Dryocopus martius) (Picus viridis) (Picus canus)

t typ 2 ind rep (?)

Montrer

XC156178

t (?)

Montrer

XC281296

t typ 2 ind (?)

Montrer

XC356856

t faible fele proche 2 3 ind (?)

Montrer

XC401656

ch cr t doux par intim cp (?)

Montrer

XC310864

ch t (?)

Montrer

XC361470

t typ (?)

Montrer

XC378742

t typ fort (?)

Montrer

XC236431

t hesit proche (?)

Montrer

XC367465

ch typ calme accel t hesit (?)

Montrer

XC76373

ch typ t cr deter fph (?)

Montrer

XC401751

t divers feles pas nets cr rurr 2 ind (?)

Montrer

XC98147

t typ hesit 2 ind (?)

Montrer

XC356856

t moyen long (?)

Montrer

XC405590

t dont tronques (?)

Montrer

XC125519

t bizarre mais deter fph (?)

Montrer

XC99305

cr kouklia t cp (?)

Montrer

XC377376

t fele (?)

Montrer

XC406355

cr pul t ad (?)

Montrer

XC107500

t long accel (?)

Montrer

XC385855

t atyp long peu accel (?)

Montrer

XC361058

cr rurr t ailes 2 ind (?)

Montrer

XC252314

m t fele court 2 ind (?)

Montrer

XC143095

Martellements

Pic épeiche

Pic mar

Pic épeichette

(Dendrocopos major) (Dendrocoptes / dendrocopos medius) (Dryobates / dendrocopos minor)

m t fele court 2 ind (?)

Montrer

XC143095

m (?)

Montrer

XC173861

m aliment (?)

XC92558

cr typ m ailes griffes (?)

Montrer

XC147884

cr typ m (?)

XC347321

Cris

Pic épeiche

Pic mar

Pic épeichette

Pic noir

Pic vert

Pic cendré

Torcol fourmilier

(Dendrocopos major) (Dendrocoptes / dendrocopos medius) (Dryobates / dendrocopos minor) (Dryocopus martius) (Picus viridis) (Picus canus) (Jynx torquilla)

cr typ ad et pul (?)

XC140088

cr typ kuik kuk deter fph (?)

Montrer

XC147107

cr agress deter (?)

Montrer

XC309368

cr typ klieu 2 ind (?)

Montrer

XC184194

cr typ kiak inq pose (?)

Montrer

XC118060

cr al (?)

XC310920

cr al pres nid deter fph (?)

Montrer

XC186520

cr typ forts (?)

Montrer

XC394071

cr typ plus calmes (?)

Montrer

XC171721

cr al (?)

Montrer

XC310710

cr typ kru vol klieu pose deter debruit (?)

Montrer

XC384544

cr typ kiuk vol et pose (?)

Montrer

XC128694

cr kiuk inq (?)

XC92347

cr jvq deter debruit (?)

Montrer

XC381547

cr typ m ailes griffes (?)

Montrer

XC147884

cr ch tous 3 ind (?)

Montrer

XC213043

cr jvq (?)

Montrer

XC374119

cr jvq nour sol (?)

Montrer

XC314039

cr kiouk inq etouffe pose (?)

Montrer

XC41643

cr pul age Russie (?)

XC194414

cr pul deter (?)

Montrer

XC329892

cr typ m (?)

XC347321

cr guk en 1er 2 ind (?)

Montrer

XC156679

cr kik kvt par (?)

Montrer

XC304817

cr kouklia (?)

Montrer

XC281277

cr prob juv (?)

Montrer

XC267949

ch typ t cr deter fph (?)

Montrer

XC401751

cr krurr 2 ind (?)

XC143094

cr intim ailes (?)

XC147108

cr krui par (?)

Montrer

XC324752

cr kouklia t cp (?)

Montrer

XC377376

cr pul insectes (?)

Montrer

XC343377

cr par accoupl Finlande (?)

Montrer

XC368898

cr jvq ad (?)

Montrer

XC113891

cr pul ad al (?)

XC218720

cr pul t ad (?)

Montrer

XC107500

cr pul proches (?)

Montrer

XC310596

cr pul 2 ad al (?)

Montrer

XC374182

cr pul age nourrissage (?)

Montrer

XC297673

ch cr t doux par intim cp (?)

Montrer

XC310864

cr pul ages forts (?)

XC287123

ch cr tous 2 3 ind (?)

Montrer

XC129157

cr pul (?)

Montrer

XC253497

cr pul vibres (?)

Montrer

XC79044

cr rurr t ailes 2 ind (?)

Montrer

XC252314

cr trurr 2 ind (?)

Montrer

XC298729

t divers feles pas nets cr rurr 2 ind (?)

Montrer

XC98147

Chant

Pic mar

Pic noir

Pic vert

Pic cendré

Torcol fourmilier

(Dendrocoptes / dendrocopos medius) (Dryocopus martius) (Picus viridis) (Picus canus) (Jynx torquilla)

ch typ lent (?)

Montrer

XC356771

ch typ pose (?)

Montrer

XC155975

ch typ calme accel t hesit (?)

Montrer

XC76373

ch typ deter fph (?)

Montrer

XC133208

ch typ 3 ind deter fph (?)

Montrer

XC133468

ch typ rapide (?)

Montrer

XC363309

ch vol passant doppler 2 ind (?)

XC210615

ch typ rapide desc (?)

Montrer

XC78166

ch typ t cr deter fph (?)

Montrer

XC401751

ch aigu (?)

XC210380

ch calme grele (?)

Montrer

XC312883

ch peu descendant deter (?)

XC343657

ch (?)

Montrer

XC155454

ch calme long 2 ind (?)

Montrer

XC216202

ch t (?)

Montrer

XC361470

ch cr tous 2 3 ind (?)

Montrer

XC129157

ch cr t doux par intim cp (?)

Montrer

XC310864

ch ecorche (?)

Montrer

XC406351

cr ch tous 3 ind (?)

Montrer

XC213043

Chants (ou cris ?)

Pic épeichette

Pic noir

Pic vert

(Dryobates / dendrocopos minor) (Dryocopus martius) (Picus viridis)

crch typ (?)

Montrer

XC304815

crch koui 2 ind (?)

Montrer

XC115427

crch kiuhf pose (?)

Montrer

XC342616

crch lent (?)

Montrer

XC313131

---

Quizz sur concerts naturels

Des quizz progressifs et détaillés sont publiés sur des pages dédiées (cherchez le mot "quiz" sur ma page "Nature").

Licence / Auteur

Creative Commons BY NC SA 4.0

Ce document est publié sous la licence Creative Commons BY NC SA 4.0 par Jean-Philippe Meuret, LPO Auvergne (90 heures de travail).

Vous pouvez (et même devez ;-) le diffuser sans en demander l'autorisation, à qui vous voulez, dans sa forme originale ou après modifications, par extraits ou dans son intégralité, pourvu que :

Attention cependant aux licences potentiellement plus restrictives :

Remerciements

Grand merci également à Anne, Cyril, Fabienne et Françoise, qui ont soigneusement pris des notes pendant cette séance en salle du 31 mars 2018 à la Maison des Espaces Naturels de la Comté (Sallèdes), ce qui m'a grandement facilité la tâche pour cette publication !

Grand merci enfin à Romain Riols pour le superbe dessin au crayon de Pic mar en haut de page.

Enfin, tous les enregistrements utilisés ici proviennent du site xeno-canto.org : un très grand merci aux ornithologues qui ont bien voulu partager leurs trouvailles et ainsi rendre cette publication possible.

Emprunts / Attributions

Et le dessin au crayon en haut de page est l'oeuvre de Romain Riols (licence CC-BY-NC-SA aussi).

Merci enfin au projet Font Awesome, qui produit et distribue gratuitement, sous la licence CC BY 4.0, des icônes et pictogrammes "trop stylés", dont Icône Montrer, Icône Cacher, Icône Séparateur et Icône Haut de page, dont j'ai simplement changé la couleur, noire à l'origine, en vert (forcément).

Page générée via Python 3, Pandas et Jinja 2 dans Jupyter Notebook (sources : chants.py et ChantsPics.ipynb), le 28/02/2019 14:30:04.